Sur la route de Mendoza

SUR LA ROUTE DE MENDOZA

du 19 mars au 02 avril 2012

Puente del Inca

Pour rejoindre Mendoza, nous traversons les Andes, à environ 3000 mètres d'altitude, les paysages sont grandioses, avec des couleurs magnifiques.

Nous passons devant l'Aconcagua, point culminant de la cordillière des Andes, avec ses 6962 mètres.

Nous nous arrêtons ensuite au Puente del Inca, formation rocheuse qui forme un pont, aux couleurs spectaculaires. Ce lieu était très prisé entre 1925 et 1965. Suite à de nombreuses avalanches, il ne reste aujourd"hui que les ruines de l'hôtel.

Après une pause photos et déjeuner, nous reprenons cette magnifique route pour descendre jusqu'à Mendoza.

Mendoza

Nous arrivons dans cette grande ville, la 4ème du pays, avec l'idée de faire réparer notre 5ème vitesse, qui fait un drôle de bruit depuis El Calafate.

Cette ville ne nous fait pas trop envie, on part se refugier dans l'immense parc San Martin où les joggeurs se retrouvent. Ce parc nous donne l'impression d'être a paris, avec son lac et son île, ses statues et fontaines... On apprendra par la suite qu'il a été crée, comme de nombreux espaces verts argentins, par l'architecte francais, Carlos Thays.

Entre deux balades dans le parc, nous cherchons désespérément un garage pouvant nous réparer cette foutue vitesse. C'est à chaque fois un refus : ils n'ont pas les pièces, ils ne sont pas conpétents pour ce travail, on ne rentre pas dans le garage où tout simplement parce qu'ils ne veulent pas se prendre la tête avec des touristes. Bref, nous nous apprêtons à quitter Mendoza avec l'idée de continuer le voyage sans cinquième vitesse.

Le garage "Mercedes BEN"

Nous sommes sur le départ, faisons le plein de gasoil avant de partir. A côté de la station service se trouve le club automobile argentin. C'est sans grande conviction que je pars leur demander un garage, et contre toute attente, les gars de l'ACA en connaissent un. Dans les minutes qui suivent, le garagiste est là et nous emmène le camping-car dans son garage. On a à peine le temps de dire ouf, que les papiers sont remplis et le camping-car est en équilibre sur les criques. Le garagiste nous assure qu'il a les pièces pour la boîte de vitesse et que vendredi (on est mercredi), ça sera prêt. Super ! Commence alors l'attente de la réparation. On est dans la rue, dans un quartier assez reculé où il n'y a pas grand chose à faire.

C'est le commis du garage qui essaye de démonter la boîte et ça n'a pas l'air facile

pour lui. Finalement, il lui aura fallu 4 jours (le garage est ouvert tout le week-end) pour démonter la boîte. On est déjà hors délai, et ça ne fait que commencer !!! On apprend par la suite qu'il n'a pas les pièces et les fait importer de Buenos Aires. Une fois que les pièces sont là, ils continuent à travailler sur d'autres voitures, c'est un va et vient quotidien, en plus ils essayent de nous arnaquer sur le montant des pieces. Bref, ça nous chauffe les oreilles (pour être polie) et on commence à ne plus être très sympatique. Tous les jours, ils nous disent "mañana, listo" et ce n'est qu'au bout de 8 jours que ce "listo" s'avère véridique !

Pendant ces quelques jours à Mendoza, nous avons pris nos habitudes dans le quartier, l'épicier et le marchand de glaces nous connaîssent bien ! On a occupé les enfants comme on a pu : parc, manèges, activitées manuelles pour préparer Pâques ...

Heureusement, nous avons fait connaissance avec les voisins du garage. Une famille adorable et très accueillante qui nous a fait oublier ces difficiles moments d'immobilité. Les enfants se sentent tout de suite comme chez eux : dessin-animés, partie de jeux avec Simon, le chien de la famille, jeux avec les cousines ...

Un réel plasir d'être avec eux. La famille et les amis nous connaissent, on passe de très bonnes soirées en leur compagnie et on apprend beaucoup sur la vie argentine. Nati et Agustina nous font découvrir le lac d'El Nihuel, retenue d'eau artificielle pour alimenter Mendoza, nous y passons une très bonne après-midi. Bref, que de bons moments passés avec eux et les adieux sont difficiles, comme toujours. Pour remplacer les mots, voici quelques photos :

100 6800