On va à l’office du tourisme du quartier Sao Francisco (sur la côte, face au club nautique Sao Francisco). Tout le
personnel est très accueillant et nous propose de dormir sur le parking gardé de l’office (on est vendredi soir et ils ne travaillent pas le week-end). Vanisa nous prépare même notre
trajet pour aller au Corcovado à Rio. Bref, ils sont tous très gentils et il y a même internet.
Il fait très chaud et on pressé de se baigner, alors PLOUF, tous à l’eau !!! C’est un vrai bonheur de retrouver la
plage, surtout pour Ylan qui attendait ce moment avec impatience !
Les eaux de la baie de Guanabara sont très calmes, ce qui est l’idéal pour les enfants.
Par contre, on se rencontre que la mer et la plage sont ici des poubelles géantes… Quel dommage !
Encore ce matin, il fait très chaud, on est dehors à 8h30 pour profiter de la « fraicheur », c’est raté, il fait
déjà 29°.
On fait une ballade sur la digue. On passe un moment à regarder tous les avions télécommandés d’un club de la
région. Cette ballade se termine inexorablement dans l’eau, Ylan et Louka rencontrent un pécheur et jouent avec des enfants.
De retour au camping-car, une journaliste est un photographe nous attendent pour une petite interview !
Après une petite sieste, on retourne profiter de la plage. Ylan se fait un copain, Izac.
On déguste la boisson côtière : agua de coco, huummmm !!!
On contemple le soleil qui se couche sur Rio de
Janeiro.
Une journée excellente, maintenant il faut se reposer car demain on part visiter « La merveilleuse ».
2 octobre, 9h, on est dans le bus (15 min), qui nous mène à la estaçao das barcas qui est un bac qui nous mène
à Rio (30 min)
Ca y’est, on est à Rio de Janeiro !!! Le trajet a été rapide et ne nous a coûté que 11 reyais pour nous 4.
Dormir à Niteroi est vraiment très pratique et économique.
On prend à nouveau un bus qui nous mène au Corcovado. On est dimanche et la ville est très très calme. Arrivé
au pied du Corcovado, on prend un train à crémayère pour nous mener tout en haut, à 710 mètres d’altitude.
Il fait un grand soleil, le trajet est très sympa au milieu de la forêt. Un groupe de samba met un peu
d’animation.
Arrivé tout en haut, on est au milieu des nuages, quel dommage. On est au pied de la statue du christ qui fait
38 mètres de haut et on ne la voit même pas. Il y a un vent glacial !
On est un peu déçu, alors on reste pour manger un p’tit quelque chose et on retourne un peu plus tard. On a un
peu plus de chance, on parvient même à voir le panorama de la ville entre 2 nuages.
Ca fait quelque chose de se retrouver dans un lieu mondialement connu, symbole d’un pays (comme la tour Eiffel)
qui est une des 7 nouvelles merveilles du monde. En attendant le train, des singes capucins nous font la spectacle.
Petite pause à l’aire de jeux au pied du Corcovado et on reprend bus, bateau, bus pour retrouver notre
camping-car à Niteroi. On est très fatigué de cette journée transports en commun et également très heureux. Le soir, on regarder le dessin-animé Rio et on se dit : « on y était
! »
Ce matin, il pleut… On quitte le parking de l’office du tourisme
avant que les employés arrivent et on part au bout de Niteroi (côté baie) sur un parking avant l’entrée du fort Santa Cruz .L’endroit est désert, on est entre la mer et une
montagne.
La pluie ne nous arrête pas, on part profiter de la plage ; château de sable, partie de foot…
On a un autre point de vue de Rio, qui est toujours aussi beau malgré les nuages.
Une p’tite boule de poils à 4 pattes vient visiter le camping-car, les enfants lui font plein de
câlins.
L’après-midi, petite balade dans Niteroi.
4 octobre : on part voir Niteroi, côté océan. Ouah, les vagues sont ééénooormeeees !!!! L’endroit est
quasi désert. On dort au bort de la plage, le bruit des vagues qui se fracassent berce notre sommeil.
Nouvelle journée à Rio. N’ayant pas de carte de la ville, on erre
dans le quartier Porto Cohelo. On marche pas mal jusqu’à la plage. On finit par prendre un taxi pour aller à la plage de Copacabana. De grosses vagues, des immeubles, une grande
digue mais rien d’extraordinaire. On a l’impression d’avoir passé plus de temps dans les transports qu’à se balader. On se rend compte qu’il est préférable d’avoir un itinéraire
avec un objectif pour profiter des grandes villes.
On quitte Niteroi pour continuer notre route vers le sud, et pour cela on doit traverser Rio. On se fait
arrêter pour la 1ère fois, par la prefeitura de Rio. Il nous explique qu’il nous faut une autorisation pour circuler sur la route où nous sommes. Que notre
camping-car est considéré au Brésil comme un camion puisqu’on a un double essieu à l’arrière et que le permis de Cyril n’est du coup pas conforme (pas de permis E). Bref, il
doit nous mettre une contravention. On sait que de toute façon on ne paiera pas mais on discute quand même pour essayer de l’éviter. Au bout de 30 min, il nous annonce qu’il a
du cœur (c’est comique !) et il nous escorte sur la bonne route pour sortir de la ville !!!
Paraty
On passe 4 nuits ici et on dort dans 3 endroits différents de la
ville :
- parking près de la rodovaria : on est à côté du centre ville et du centre historique.
- Parking du port : on est à côté des départs en bateau pou les iles et du centre historique.
- Au bord de la plage, les pieds dans l’eau.
Beaucoup de compagnies dans le centre ville proposent des ballades en bateau avec escales sur les îles. On
en choisit une pour 25 reyais par personne, les 5 heures de ballade. Une fois au port, on regrette de ne pas avoir traité directement avec les propriétaires de petits bateaux
(ils proposent la même chose pour le même prix).
Le rendez-vous est pris, on part à 10h30 à bord de l’Estrela da Manhà. Un gros voilier (sans voiles) avec
une estrade recouverte de matelas et d’oreillers et un étage. Par chance on est qu’une quarantaine à bord, il y a des enfants du même âge qu’Ylan et Louka et le soleil pointe le
bout de son nez.
C’est parti pour 5 heures de ballade avec notre musicien chanteur à bord qui revisite tous les classiques
brésiliens et explique un peu les lieux qui nous entourent.
Les paysages sont magnifiques, comme on en rêve…
On fait une première escale près d’une île. Ceux qui veulent, plongent au milieu des eaux bleues
poissonneuses. Cyril et Louka sont les plus courageux ! Ylan et moi préférons donner à manger aux poissons du bateau ! Des tranches de pastèques nous sont
ensuite offertes (nourriture et boissons sont payantes et très chères).
Deuxième escale près de l’île de Lula. Cette fois-ci, on nous dépose sur la plage à bord d’un petit
bateau pneumatique. On a 40 min pour profiter de cette petite plage paradisiaque. Et oui, tout est organisé à la minute près, les bateaux se suivent.
On reprend la mer et ferons de nouveaux 2 escales. Malheureusement, le soleil s’est caché, du coup on
reste à bord, allongé sur les matelas, bercé par les flots. Les enfants se sont faits des copains, une bataille d’oreillers est organisée !
On rentre une fois de plus bien fatigué et heureux de cette belle journée.
13 octobre : on quitte ce petit paradis terrestre pour reprendre la route vers le sud.
On s’arrête à Sao Sebastiao, commune qui possède 130 km
de côte et qui fait face à l‘île Bella ! On s’arrête près du centre historique (parking face à l’office du tourisme) et y passons la nuit. Ici aussi on se croirait en
automne : tempête de vent et pluie, mais on reste quand même en tong!
On se promène dans la rue qui mène à la place de l’église où il y a une expo photo des
animaux du Brésil, et sur le front de mer. Rien d’extraordinaire ici, on poursuit la route le lendemain.
On s’arrête dans un quartier de la ville, Toque Toque Grande. De belles maisons, une plage déserte avec
un parking juste en face. Le plus, un p’tit resto très sympa avec connexion Wifi. On profite de la plage et du coucher de soleil.
Malheureusement le lendemain, le temps n’est pas au rendez-vous. Il ne s’arrête pas de pleuvoir, on
se croirait en Normandie ! On décide donc de continuer à rouler.
Guarujaba.
Arrêt sous la pluie. Grande station balnéaire
qui doit déborder de touristes l’été. Une grande digue bordée de boutiques, d’immenses immeubles les pieds dans l’eau et de nombreux surfeurs. Petites balades avec
parapluies !
16 octobre, il a plu toute la nuit et il pleut encore… On part à l’abris à l’aquarium de la ville. Ca
plait à tous les coups, aux petits comme aux grands. Surtout de voir les plongeurs nourrir les poissons.
On reprend la route et on se perd un peu sur les pistes aux alentours de Cananéia. Les paysages sont très beaux mais on ne trouve pas de chemins de rando.
On poursuit notre vadrouille, on s’arrête en pleine nuit dans la montagne près de Curitiba.
Au réveil, le paysage est splendide. On se trouve au milieu de la montagne face à un arbre sûrement
plusieurs fois centenaire. Il y a même des petits chemins de rando. Ylan et Louka ont la chance de voir 3 singes près d’eux. Nous, nous les apercevrons de loin.
Le mauvais temps revient, on prend un bac pour rejoindre Guarutaba.
Itajai.
On arrive à Itajai. Grande ville qui possède une grande station balnéaire. Les immenses bateaux de
croisière viennent y faire escale. Pourtant il n’y a rien d’extraordinaire à y faire.
On décide d’aller passer la nuit au bord de la plage et allons à Brava praia. Ici, d’énormes immeubles
sont en constructions, à quelques mètres de l’océan. Ça détruit complètement le paysage !
Il y a un énorme établissement qui présente le projet et où les gens peuvent acheter un appartement. On
passe 3 jours sur leur parking gardé, l’employée de l’accueil est très gentille. Elle nous donne des info touristiques sur la région et le code internet. Le beau temps est de
retour, on profite de la plage, on est juste en face.
Imbituba
Beaucoup d’endroits très différents et tous magnifiques. Il y a ici un grand championnat de surf,
l’une des 10 plus belles plages du Brésil (qui est aussi l’une des 30 plus belles au monde) et les baleines franches australes qui viennent élever leur petits près des
côtes.
On passe 6 jours a se balader dans le coin : praia rosa, Imbituba, Garopaba. On profite de la plage, des
lagunes, des dunes où les enfants s’amusent beaucoup et on part à la rencontre des baleines.
On les voit une première fois au cours d'une petite balade pour aller au phare d'Imbituba. C'est au moment de
rebrouser chemin qu'on a apperçu une baleine et son baleineau. C'était génial sauf peut-être pour Louka qui ne savait pas trop où regarder !
On ne résiste pas à l'envie de les approcher de plus près et après 3jours d'attente à cause du vent, on monte à
bord d'un petit bateau.
Le spectacle est magnifique,on peut voir ces énormes mammifères nager paisiblement à quelques mètres de
nous.
La baleine franche australe vient près des côtes sud américaines pour s'accoupler; mettre bas et
élever leurs petits. Elles mesurent en moyenne 16 mètres de long et pèsent environ 45 tonnes.
Dômmage que la pluie et ces énormes vagues
viennent un peu gâcher le spectacle et me donnent un terrible mal de mer. Ce qui n'est pas du tout le cas de Cyril et des enfants qui sympatisent avec l'équipage dans la cabine
du bateau.
On rencontre également Geison. Il a fait 2 années d'étude en Belgique et parle encore très bien notre langue. Il
est directeur d'un hôtel à Imbituba et il nous y invite. On passe une très bonne soirée en sa compagnie.
Devant le Silvestre Praia Hotel
On reprend la route un peu à reculons mais on sait qu'on retrouvera d'autres endroits aussi bien un peu plus
loin.
Praia Grande
28 octobre : changement de décor; on découvre les canyons de Praia Grande.
Ouahhhh, c'est grandiose !
L'ascencion vers le sommet du canyon Itaimbezinho est certes diffcile, surtout pour le camping-car et Cyril, mais
ça vaut vraiment le détour ! Une fois tout en haut, on roule pendant quelques kilomètres sur le sommet du canyon. C'est assez impressionant de rouler à 1000
mètres d'altitude.
On arrive au Parque nacional d'Aparados da serra.
On y fait 2 randonnées, le paysage est magnifique et le dénivelé à couper le souffle. Y'en a d'ailleurs un qui
n'est pas très rassuré !!!
Sous les pins du parana
En fin de journée, on part au pied du canyon Fortaleza. On cherche des renseignements pour faire une rando en bas
cette fois ci, entre les canyons.
On part voir le refuge écologique (qui est en fait plus un hôtel) sur conseil de l'office du tourisme, mais les
rando sont beaucoup trop cher et en plus, le gars ne veut pas qu'on stationne sur son parking la nuit. Il nous dit d'aller à quelques mètres en face d'un p'tit bar.
Et il a bien fait car la propriétaire du bar est très gentille et en plus, sa fille est guide particulière
et le prix est beaucoup plus attractif. Le rendez-vous est pris !
Le lendemain matin, le porte bébé est prêt, les chaussures de rando sont aux pieds, on fait la rencontre de notre
guide, Daniela, et on part remonter le rio do Boi, à l'intérieur du canyon Fortaleza.
On traverse le petit cours d'eau (qui est un énorme fleuve pendant la saison des pluies) plusieurs fois, ce
qui plaît beaucoup à Ylan.
La vue est tout aussi splendide vue d'en bas. On arrive à une piscine naturelle : pause sandwichs, les
enfants s'amusent à lancer des pierres dans l'eau (leur jeu favoris) et je me rends compte soudain que mes chaussures de rando n'ont pas aimées les cailloux dans l'eau !!! Ce qui
impressionne Louka.
Je maintiens la semelle comme je peux pour finir la balade.
Après ces 3 heures de rando, on profite de la fatigue des enfants pour reprendre la route.
Notre route se trouve entre de nombreuses lagunes et l'océan. On prend un bac à Sao José do norte
pour rejoindre Rio Grande.
On y rencontre Daniel et Maria-José qui tiennent un café dans la ville et nous y invitent pour le lendemain
matin.
Rio
Grande.
On fait un p'tit tour dans la ville, il n'y a pas beaucoup de vie, on est dimanche. On passe la nuit face à la
Laguna dos patos, laplus grande du Brésil.
Le lendemain, on prend un p'tit
dèjeuner brésilien au café de Daniel. Au menu, café au lait et les célèbres pao do quiejo (petits pains au fromage).
Daniel nous présente un de ses fidèles clients, Paulo, un amoureux de l'Europe et de la France en
particulier, qui parle très bien notre langue.
Il nous propose d'être notre guide pour l'après-midi.
On suit donc le 4x4 de Paulo, direction Cassino, la station balnéaire de Rio Grande à 20 km.
On s'arrête à l'embouchure de lagune où une digue de 4 km a été construite dans l'océan.
Il y a de nombreux pécheurs et ces fameuses vagoneta. Ce sont de petits wagons avec une voile. Quand le vent est
dans le bon sens, ça avance tout seul, sinon un homme pousse ce petit wagon sur 4 km !
C'était très sympa, les enfants ont beaucoup aimé.
Paulo nous invite ensuite dans sa maison de vacances, dans Cassino. Et pour y aller, on prend la route la plus
empruntée ici, la plage !!! Ici, l'été, les gens vont à la plage avec leur voiture !
Ylan monte dans le 4x4 de Paulo, il est tout content !!!
On reste 3 jours devant chez Paulo. Il nous laisse profiter de son jardin et nous rejoint les après-midi. Il nous
bichonne, on est comme des coqs en pâte !
C'est sur ces belles rencontres que nous quittons, avec un p'tit pincement au coeur, le Brésil.
Quel pays magnifique !!!